Ce 8 octobre 2018, s’est ouvert dans la capitale camerounaise, un séminaire de formation des journalistes sur l’utilisation rationnelle des réseaux sociaux. Articulé autour du thème : «le journalisme face aux réseaux sociaux : enjeux, défis et contraintes d’une profession à l’ère de la démocratie numérique», ce séminaire de deux jours est organisé par le ministère des Postes et Télécoms, en partenariat avec la branche camerounaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF).
A côté d’un exposé inaugural sur «le journalisme face aux réseaux sociaux : le temps des manipulations. Acteurs et enjeux», les experts invités édifieront également les participants sur la manipulation et la propagande sur les réseaux sociaux ; les fake news, leurs origines, les typologies et les manifestations ; le fact-checking comme dispositif incontournable de survie journalistique ; le droit camerounais face aux dérives de l’Internet ; la communication rationnelle sur les réseaux sociaux ; ou encore des expériences d’ailleurs, etc.
L’ouverture de cette session de formation coïncide avec la mise sous mandat de détention provisoire, la veille, d’une journaliste d’une chaîne de télévision locale, accusée par la justice militaire de propagation de fausses nouvelles et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, apprend-on de ses conseils.
Concrètement, selon ses avocats, Mimi Mefo est poursuivie pour avoir repris sur son compte facebook, il y a quelques jours, une information relayée par une chaîne de télévision en ligne, accusant l’armée d’avoir assassiné un religieux américain dans la région du Nord-Ouest, en proie avec celle du Sud-Ouest aux violences des séparatistes anglophones, depuis un peu plus d’un an.
BRM