Agathe Hilairet, 28 ans, n’a plus donné signe de vie depuis jeudi 10 avril, alors qu’elle était partie faire son jogging près de chez ses parents à Vivonne, dans le département de la Vienne. Ce samedi 12 avril, les grandes recherches organisées ont été arrêtées. Voici les faits connus à ce jour.
Partie courir, elle n’est jamais rentrée
Jeudi matin, vers 10h30, Agathe Hilairet quitte la maison de ses parents à Vivonne, une petite ville au sud de Poitiers. Elle est connue pour aimer la course à pied. Depuis deux mois, elle est en arrêt maladie, selon plusieurs médias.
Mais ce jour-là, elle ne revient pas. Ne la voyant pas rentrer, son père tente de la joindre. Sans succès. Il donne rapidement l’alerte. Son téléphone a été localisé une dernière fois l’après-midi, dans une zone située entre deux hameaux, à Voulon, à environ 10 kilomètres de Vivonne.
Une enquête est ouverte
Une enquête a été lancée pour disparition inquiétante. Dès vendredi, la gendarmerie publie un appel à témoins. Agathe est décrite comme « très mince », mesurant 1m65, habillée d’un short noir, d’un haut foncé à manches courtes, et portant un sac de course. Ses cheveux étaient attachés et elle avait son téléphone au poignet, selon l’AFP.
Un gros dispositif de recherches mis en place
Dès jeudi après-midi, une vaste opération de recherche est déclenchée. Les recherches couvrent 100 km² de forêts et de sentiers, autour de Vivonne, Voulon, Celle-Lévescault et Gençay.
Samedi matin, les recherches reprennent avec 110 gendarmes, soutenus par 60 militaires, membres de la protection civile, du club de jogging Vivonne Loisirs, et 50 citoyens bénévoles. Des ratissages sont effectués dans les bois et le long du Clain, une rivière de la région.
Selon le colonel Philippe-Alexandre Assou, les membres du club de course sont d’une grande aide : ils connaissent bien les sentiers qu’Agathe avait l’habitude d’emprunter.
Fin des recherches sur le terrain
Mais samedi soir, les recherches dans les bois sont arrêtées. L’enquête entre dans une nouvelle phase : des actions plus ciblées vont commencer. Une quarantaine de gendarmes se concentreront désormais sur les investigations menées par les enquêteurs de Poitiers.
Plusieurs témoignages recueillis
D’après le procureur de la République de Poitiers, près de dix personnes ont déjà été entendues. L’appel à témoins a permis à une trentaine de personnes de se manifester. Leurs témoignages sont en train d’être analysés et croisés avec les données techniques, notamment les bornages téléphoniques.