Selon une source proche de l’affaire, des pressions sont exercées sur les éléments de la police qui enquêtent sur cette affaire. « Mais ils ne reculent pas. Ils ont reçu les instructions de haut lieu d’y faire la lumière », explique notre source à Actu Cameroun.
Il y a quelques jours, votre journal annonçait deux descentes de la police au domicile familial du sieur Hervé Bopda sis au quartier Bonapriso à Douala. Le but de ces descentes apprend-on était pour faire des perquisitions. « Mais, certains éléments de la gendarmerie auraient essayé de les empêcher. En réalité, les scellés que la gendarmerie avait mis sur l’appartement de Bonapriso et au domicile familial du mis en cause c’était pour éviter des perquisitions et non pour des mesures conservatoires ».
Aussi, les potentielles victimes se manifestent de plus en plus. Le collectif d’avocats Universal Lawyers and Human Rights Defense constitué de Me Dominique Fousse, Me Guy Olivier Moteng, Me Massi, Me Yanou, Me Oyie etc qui n’avait reçu qu’une seule plainte d’une potentielle victime à l’origine de l’arrestation du mis en cause a encore reçu 4 autres plaignants. Quatre auditions ont déjà été faites. Même si les pressions sont faites sur la police, les auditions vont se poursuivre ce lundi 5 janvier 2024.
La centaine d’autres potentielles victimes qui restent encore dans l’anonymat doivent emboîter le pas à ceux qui se sont manifestés
Outre les motifs de « Port illégal d’arme, escroquerie, menace sous condition et harcèlement sexuel » contenus dans la première plainte, les accusations de « Viols en réunion, tentative d’enlèvement sous la menace d’une arme, Agressions diverses et menaces » sont évoquées dans les 4 nouvelles plaintes reçues par ce collectif d’avocats et déposées à la police judiciaire de Bonanjo.
« Les potentielles victimes rompent de plus en plus le silence. C’est à encourager et à féliciter car après les dénonciations anonymes sur la toile, il est nécessaire de saisir la justice pour créditer ces clameurs. La centaine d’autres potentielles victimes qui restent encore dans l’anonymat doivent emboîter le pas à ceux qui se sont manifestés. La police a donné la garantie qu’ils seront protégés », note le lanceur d’alerte Paul Chouta.