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Il s’agit là, selon la Banque centrale, des «effets des mesures budgétaires» prises par le gouvernement camerounais, à la faveur de la baisse des prix des matières premières sur le marché international, dès fin 2015 ; situation qui s’est aggravée en 2016, provoquant d’ailleurs, un Sommet de crise des chefs d’Etat de la Cemac en décembre 2016, à Yaoundé.
En effet, afin de résorber la baisse des recettes publiques induite par la conjoncture internationale morose autour des prix des matières premières, le Cameroun a intensifié la collecte des recettes non pétrolières, qui ont atteint 1 615 milliards de francs Cfa en 2016 et 1 769 milliards de francs Cfa en 2017 (1 936 milliards FCfa sont attendus en 2018).
Mais, au-delà de cette intensification de la mobilisation des recettes non pétrolières, souligne-t-on au ministère des Finances, le Cameroun s’est lancé dans un processus de gestion plus efficiente de la trésorerie publique, au moyen, par exemple, des actions de réduction du train de vie de l’Etat. Ce qui permet de réaliser des économies concourant à équilibrer progressivement le solde budgétaire du pays.
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