Disparition d’Agathe Hilairet : les recherches se concentrent autour de VivonneDepuis jeudi 10 avril, Agathe Hilairet, 28 ans, est portée disparue dans la Vienne. Partie faire son jogging depuis le domicile de ses parents à Vivonne, la jeune femme n’a plus donné signe de vie. Ce dimanche, les recherches continuent intensément. Les gendarmes concentrent désormais leurs efforts sur une zone de 3 km² autour de Vivonne. Une cinquantaine de militaires sont mobilisés, aidés par des bénévoles équipés de détecteurs de métaux. Des sondages sont aussi menés dans les points d’eau par la brigade nautique d’Arcachon.
Un travail minutieux sur le terrain et dans la vie de la disparue Les enquêteurs fouillent le passé et l’environnement personnel d’Agathe. Elle menait depuis plus de 15 ans un combat contre l’anorexie. Ce week-end, de nouveaux témoignages sont recueillis sur ses proches : famille, amis, relations sentimentales. L’objectif est de trouver un indice qui pourrait expliquer sa disparition. Dès jeudi, une perquisition a été menée à son appartement de Poitiers. Les enquêteurs cherchaient des traces d’un rendez-vous prévu ou d’un éventuel départ volontaire. Mais selon une source proche du dossier, rien ne laisse penser qu’elle avait préparé une fugue. Toutes les pistes restent possibles L’appel à témoins lancé par la gendarmerie a permis de recueillir de nombreux témoignages. Pour le moment, aucun n’a permis de retrouver la jeune femme. Mais le parquet de Poitiers insiste : toute personne ayant la moindre information est encouragée à contacter les enquêteurs. Une source proche de l’enquête indique que « toutes les hypothèses restent ouvertes. La piste criminelle est étudiée comme les autres. » Un signalement précis de la joggeuse Agathe Hilairet mesure 1m65 et est de corpulence très mince (environ 35 kg). Lorsqu’elle a disparu, elle portait un short noir, un haut à manches courtes foncé et un petit sac de course. Ses cheveux châtains étaient attachés, et son téléphone était fixé à son poignet. Le téléphone a été localisé pour la dernière fois jeudi après-midi dans la zone de Voulon, à une dizaine de kilomètres de Vivonne, près des lieux-dits « Les Grands Ormeaux » et « Le Champ Salaud ».