La maladie déclarée « urgence de santé publique de portée continentale » est présente au Cameroun. Le gouvernement prend des mesures pour éviter la propagation de l’épidémie.
La situation du Cameroun est à surveiller de près. La vigilance est de mise dans un contexte où des pays africains comme le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya, la République démocratique du Congo, et surtout la République centrafricaine et le Nigeria voisins sont touchés par la maladie. En RDC par exemple, depuis le début de l’année 2024, au moins 548 personnes ont perdu la vie après avoir contracté la maladie, sur les plus de 15 000 cas détectés. Selon le comité scientifique de l’Africa CDC, 16 pays africains ont déclaré la présence des cas positifs ou des foyers du Mpox. Une nouvelle souche du virus plus virulente que celle antérieure a été découverte en République démocratique du Congo en septembre 2023
Le gouvernement camerounais a activé son système d’alerte maximale. L’objectif est de circonscrire et maîtriser la propagation de la maladie à l’intérieur des frontières ainsi que son importation. Le ministre de la Santé publique dit avoir renforcé la surveillance épidémiologique dans les zones à risque, ainsi que la sensibilisation et la mobilisation communautaire. Manaouda Malachie recommande à la population de se référer aux formations sanitaires en cas d’éruption cutanée accompagnée de fièvre. Le ministre insiste aussi sur le respect des règles d’hygiène dont le lavage régulier des mains, éviter les rapports sexuels non protégés, éviter le contact avec les fluides des personnes malades.
source: journalducameroun