États-Unis: l'équipe de Donald Trump accuse l'Iran de piratage informatique

Selon son porte-parole, l'équipe de campagne de Donald Trump a été victime d'un piratage informatique et de vols de données. Derrière l'opération, il y aurait « des sources étrangères hostiles aux États-Unis », selon l'entourage du candidat républicain à la présidentielle. L'équipe de campagne a suggéré qu'il pourrait s'agir de l'Iran.

Le porte-parole de la campagne de Donald Trump, évoque un rapport publié le 8 août par Microsoft pointant l'Iran. Selon David Cheung, « les Iraniens savent que le président mettra fin au règne du terrorisme comme il l'a fait lors de son premier mandat ».

Coïncidence ? Le média américain Politico raconte que ces dernières semaines, il a reçu par mail 271 pages de documents internes à la campagne de Donald Trump. Authentifiés par la rédaction, ils comportent notamment le dossier de sélection de J.D. Vance, le colistier de Donald Trump.

« Ces documents ont été obtenus illégalement auprès de sources étrangères hostiles aux États-Unis, avec l'intention d'interférer dans l'élection de 2024 et de semer le chaos dans notre processus démocratique », a fustigé Steven Cheung dans un communiqué. L'expéditeur, qui se fait nommer « Robert », a assuré à la rédaction qu'il possédait aussi des documents juridiques et des discussions internes. 


Faille de sécurité

Il s’agit d’une faille de sécurité inquiétante pour la campagne de Donald Trump. « Robert » est-il au service de la république islamique d'Iran ? Ce n'est pas clair pour le moment.

En plus des tentatives russes, bien documentées, la communauté du renseignement américain reçoit de plus en plus de preuves suggérant que l'Iran chercherait à s'immiscer dans la campagne, en particulier contre Trump. Y compris en s'en prenant physiquement à celui qui comme président en 2020 avait pris la décision d'ordonner l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani.

Pour autant, rien n'indique une quelconque responsabilité de l'Iran dans la tentative d'assassinat de Donald Trump le mois dernier.

Source:Rfi

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