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SGC se relance dans ce marché en partenariat avec « Yup Cameroun ». C’est un service qui s’appuie sur un réseau d’agents tiers avec lesquels la filiale camerounaise de la Française Société générale, a noué des partenariats (stations-service, commerce de distribution, etc.).
« Société générale Cameroun dispose d’un délai de six mois à compter de la date de signature de la présente décision pour se conformer aux dispositions du cadre réglementaire et notamment, transmettre à la Beac les statistiques de son activité.», précise Abbas Mahamat Tolli.
SGC a déposé auprès de la Beac sa demande d’exercer l’activité du Mobile Money, le 22 septembre 2017. Les utilisateurs pourront effectuer des retraits, dépôts et transferts d’argent, payer leurs factures, acheter du crédit téléphonique et effectuer des paiements chez des commerçants.
A la différence de ses devanciers comme Afriland (en partenariat avec MTN), Bicec (en partenariat avec Orange) et UBA (en tandem avec Viettel), SGC ne s’appuie pas sur un opérateur de téléphonie mobile pour opérer dans le secteur du Mobile Money. Et ce n’est pas la première fois.
En effet, cette banque a suspendu l’exploitation de son ancien produit « Monifone », le 31 décembre 2014, « à cause de la concurrence et des conflits récurrents avec certains opérateurs de téléphonie mobile », selon la Beac.
Cette fois-ci, « Yup Cameroun » est accessible via un réseau élargi de distributeurs équipés de terminaux adaptés.
Déployé en Côte d’Ivoire et au Sénégal, le service « Yup » compte déjà plus de 30 000 porte-monnaies ouverts et près de 600 agents.
En cette année 2018, Société générale compte exercer l’émission de monnaie électronique via le Mobile Money au Burkina Faso, en Guinée et au Togo.
S.A
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